Description

Installation anamorphique composée d’

  • un monticule de polygones en miroir jointés diamètre de la base = 0,70 m, H = 0,35 m,
  • une lunette en acier chromé monté sur un trépied idoine, dirigée sur le monticule,
  • un ensemble de polygones fluorescents peints sur les murs et le plafond,
  • un éclairage en lumière de Wood (UV).

Les morceaux de couleur fluorescentes semblent, ainsi éclairés, des éclats de lumière pure dont on cherche la source invisible ou de petits vitraux…

L’espace qui enveloppe l’oeuvre est totalement blanc.

Quand le spectateur met son œil dans l’œilleton de la lunette, tous les morceaux colorés de lumière éclatée dans l’espace viennent se rassembler et se ranger selon le dégradé d’un spectre lumineux sur le monticule.

Le spectateur dont la pupille s’était dilatée dans la pénombre de la lumière noire recule brusquement quand il regarde dans la lunette, ébloui par la re-concentration de toutes les éclats lumineux.

Cette œuvre est le pendant d’Epiphanie. Elle rattrape les morceaux de la lumière qui avait éclaté dans cette œuvre antérieure.

 

« Il voit sans rien voir […] C’est alors qu’il voit car les autres choses n’étaient que lumineuses, elles n’étaient pas la lumière. »   (Plotin, Ennéades V) 

Détails

Date: 1987

Technique: Installation - lumière.

Dimensions: 45 mètres carrés minimum.

Lieu Exposition: Stadtsgalerie de Saarbrücken (1988).

Collection: FRAC Alsace

Credits photographiques: Tom Gundelwein