A travers la verrière, « les Eaux d’en Haut » (titre de l’oeuvre) suspendent leur averse au-dessus des eaux d’en-bas du lac. Le cristal dont les qualités optiques sont accrues par la forme globulaire des gouttes est un piège qui capte toutes les variations d’intensité et de couleur de la lumière naturelle ou artificielle en les augmentant : éclats arc-en-ciel en lumière directe, cuivrés au crépuscule, mercuriels sous la rampe des tubes fluorescents et étoilement doré, la nuit, à la lointaine lumière des réverbères extérieurs… L’œuvre est en perpétuelle métamorphose et brille autant sous le soleil que dans la nuit, la goutte de cristal ayant l’incroyable propriété de conserver en elle la lumière disparue. La nuit, les vitrages font miroir et réverbèrent sur leurs trois côtés les images éclatantes des 2000 gouttes. L’averse étoilée du plafond devient fleuve, océan infini de scintillements.